mercredi 30 décembre 2015

Un poulailler au fond du jardin, partie 3

Le poulailler a été rapidement mis en place. Notre terrain est loin d'être droit (merci les taupes !) mais les pieds réglables résolvent le problème.

Nouvelle surprise pour Emilie, la suite de son cadeau de Noël est arrivé. Il s'agit des deux premières occupantes du poulailler.

Pour l'instant, nous fonctionnons au coup de cœur et ces deux premières poules sont donc des races d'ornement.

Il est prévu d'acquérir une troisième poule, pondeuse cette fois, mais l'éleveur n'en avait pour l'instant pas de disponibles.

Dolorès, l'Araucana (d'Amérique du sud d'où le nom)

Ponyo, la poule-soie

Il aurait été plus simple d'acheter les poules dans une animalerie ou sur internet mais, concernant les être vivants, il est hors de question pour nous de ne pas les voir auparavant et de ne pas connaître les conditions d'élevage. Il faut donc faire un peu de route pour aller dans la Loire mais nous sommes rassuré car l'éleveur est un passionné et il est de bons conseils !

La pauvre Ponyo ne ressemble plus à rien avec la pluie...

Dolorès s'en sort mieux

Derrière on apercoit le poulailler en place

vendredi 25 décembre 2015

Un poulailler au fond du jardin, partie 2

Les fêtes sont passées, le poulailler a été offert. Bonne surprise, il pèse son poids et a l'air de très bonne qualité. Nous verrons à l'usage mais tout cela inspire confiance.

Voilà à quoi cela ressemble pour le moment :

Pour le moment c'est dans le salon...

Vue de l'intérieur avec les deux nichoirs

lundi 14 décembre 2015

Un poulailler au fond du jardin, partie 1

De plus en plus de gens adoptent des poules dans leur jardin. Elles ne tiennent pas beaucoup de place, se contentent de peu, sont faciles à élever, restent discrètes et permettent surtout de fournir une famille en œufs frais.

Dès le départ, il était évident que nous aurions deux ou trois poules pour améliorer le quotidien et égayer le jardin (Emilie est une fan inconditionnelle des poules...).

J'aurai sans doute pu construire un poulailler sans trop de difficultés mais Emilie voulait quelque chose de décoratif. Noël a donc été l'occasion d'un cadeau groupé.

Trouver des poulailler en vente sur internet n'est pas difficile mais les prix donnent rapidement froid dans le dos ! Mes premières recherches donnaient des articles à plus de 500 euros !

Une petite remise à plat nous a permis de mieux cerner nos "besoins" et éviter de partir sur un poulailler industriel ou sur une œuvre d'art.

Finalement, notre choix s'est porté sur le modèle Abricocotte du Poulailler de Nicolas qui a le mérite d'être assez spacieux pour quelques poules sans être trop encombrants, d'être bien agencé et bien aéré et de garder un prix raisonnable.

La suite dès que la bête est montée et installée !


lundi 12 octobre 2015

Les habitants à préserver, partie 1

Je profite de la saison froide où il est difficile de jardiner pour évoquer les découvertes que nous avons fait dans le terrain.

La première m'a fait particulièrement plaisir car il s'agit d'un animal finalement peu courant que je n'avais plus vu depuis un paquet d'années : la mante religieuse.

On en observé trois depuis notre arrivée. Une sur la terrasse, une sur un mur et la dernière dans la cuisine. Emilie n'a rien contre les petites bêtes mais là c'était un poil trop et il a fallu évacuer délicatement la squatteuse.


En plein repas



lundi 14 septembre 2015

Création d'une mare, fin

Les abords de la mare sont désormais aménagés et les bords de la bâche sont enterrés.

Le talus de terre a finalement été répartis un peu partout avec tout de même une petite butte sur le côté nord-ouest de la mare pour un futur massif.

Au passage, nous avons planté une graminée histoire de décorer un peu et j'ai aménagé un petit abris à lézards sur lequel je reviendrai une prochaine fois.

L'automne arrive et la population de la mare va prendre ses quartiers d'hiver. J'ai hâte d'être au printemps pour voir si tout reprend bien et si la nature a commencé à reprendre ses droits sur la partie artificielle.

lundi 27 juillet 2015

Création d'une mare, interlude

Les travaux sont presque finis mais la bonne surprise c'est que les premiers habitants se sont installés !

Au menu : dytique, notonecte, gerris (l'araignée d'eau), éphémère, larve de demoiselle et, hélas, un bon gros lot de larves de moustiques...

Quelques jours plus tard, on a également aperçu les premières demoiselles. Pendant l'été, on aura jusqu'à 5 demoiselles qui viendront jouer dans les tiges de la massette. Bonne nouvelle aussi, les prédateurs s'en donnent à cœur joie et aucun moustique ne viendra nous ennuyer !
 

Ca grouille !

Les enfants sont fans de la petite bête qui respire avec les fesses...


mercredi 24 juin 2015

Création d'une mare, partie 5

Il est temps de passer à la "décoration" de la mare.

On commence par une petite balade dans les environs pour repérer les espèces végétales locales. Le plus simple et le plus économique aurait été de récupérer des plantes près des mares mais la loi l'interdit... il va donc falloir passer par les magasins et le système D.

Concernant le système D, un petit tour des possesseurs de mares et hop, on récupère massette et nénuphars.
Pour le reste, il faudra passer par les jardineries. Etant donné que la végétation doit rester marginale pour permettre à la nature de reprendre elle-même ses droits, la note n'est pas trop salée (une quinzaine d'euros).

Au final, voilà notre sélection :

- Plantes aquatiques : Elodée et myriophile pour oxygéner ainsi que nénuphar pour la déco
- Plantes de rives (à moitié dans l'eau) : massette et prêle d'hiver
- Plantes de barge (hors de l'eau mais en terre détrempée) : reine-des près et jonc spirale

Outre l'observation de la nature et les conseils en jardinerie (à prendre avec des pincettes tout de même), internet regorge à nouveau de documentation facile à trouver. Genre ce document plutôt complet :

http://www.arehn.asso.fr/publications/cpa/cpa08.pdf

La plantation en elle-même ne pose pas de soucis. En attendant d'avoir un peu de vase pour les maintenir, les plantes de rives sont plantées dans des genres de "paniers".





mercredi 17 juin 2015

Création d'une mare, partie 4

La mare est en eau depuis un peu plus d'une semaine. Aujourd'hui, on attaque donc les berges.

Première étape, remplir les "creux" de terre végétale. Comme on est pingres, on utilisera plutôt la terre qui a été extraite lorsque l'on a creusé.

Une fois les trous remplis, on crée une pente douce pour faire disparaître les paliers à l'aspect peu naturel.


Deuxième étape, on découpe la bâche en laissant tout de même un rebord pour éviter que la bâche ne tombe dans la mare.

 

Et donc là on a coupé trop court... bon, ça ira quand même mais grosse frayeur

On en reste là pour cette fois car pour la suite il va falloir faire quelques recherches...

lundi 8 juin 2015

Création d'une mare, partie 3

Aujourd'hui on attaque une des parties les plus techniques : l’étalage de la bâche.

l'EPDM étant plus facile à travailler une fois chaud, nous l'avons laissé étalé en plein soleil durant quelques jours pour qu'elle soit bien souple. La pelouse ne nous en remercie pas...

Atterrissage d'extra-terrestres ?

Uns fois la bâche posée grossièrement, on rempli la fosse puis on tire l'EPDM pour bien le lisser en enlever le maximum de plis. Quelques pierres serviront à maintenir tout ça en place.

Comme l'eau est super froide, on envoie les enfants !

Ensuite on procède de la même façon avec le palier suivant (eau-tirage de bâche-pierres)

On est pas si cruels, on a sorti les enfants quand ils sont devenus bleus...

Et ainsi de suite...

La plante ne sert à rien, c'est juste qu'on était trop impatients...

Vers la fin, tendre la bâche en évitant les plis est devenu un vrai cauchemars ! Sur les sites ça avait l'air facile et leur résultat est nickel. Nous on a fini par tricher un peu en aplatissant bien ce qui restait.

Au passage, on a également vécu l'enfer à cause d'une taupe qui voulait à tout prix faire passer sa galerie DANS la mare. Il fallait à chaque fois enlever la terre qui faisait une bosse dans la bâche. Heureusement, elle n'a jamais réussi à percer et ses attaques se sont fait moins fréquentes une fois la mare remplie.

lundi 1 juin 2015

Création d'une mare, partie 2

Nous avons fini de creuser le trou pour la mare. La fin n'a vraiment pas été un sinécure ! Creuser n'était pas particulièrement difficile mais, à un mètre de fond, c'était sortir la terre le plus usant !

Pour ce qui est de la terre justement, nous l'avons pour l'instant stockée un peu à l'écart. Une partie servira à faire les berges, le reste... et bien on verra...

Histoire de protéger la bâche, nous avons recouvert le fond ainsi que les paliers d'une couche de sable grossier. Inutile d'investir des sommes folles, du simple sable de chantier suffit largement !



Deuxième couche, un film géotextile assez épais pour bloquer tout ce qui pourrait vouloir pousser à travers les parois. Première vraie dépense même si cela reste raisonnable.

Le plus gros du budget a donc été consacré à la fameuse bâche. Il existe plusieurs solutions pour les parois de la mare et, notre terrain étant plutôt argileux, nous avons même envisagé de ne rien mettre.
Nous avons finalement opté pour une solution "raisonnable" bien qu'assez coûteuse, la bâche en EPDM. L'avantage, outre qu'elle soit très résistante, est qu'elle se déforme très bien et permettra d'épouser les formes biscornues de notre mare. Pour le coup, il faut compter une bonne centaine d'euro !

lundi 25 mai 2015

Création d'une mare, partie 1

Dès l'achat du terrain, nous voulions y creuser une mare sauvage. 

Pas question d'y mettre des poissons, des plantes exotiques ou de traiter l'eau contre les algues. Le but était vraiment d'obtenir quelque chose se rapprochant le plus possible d'une mare naturelle.

Première étape : Creuser !

Pas besoin de compétences particulières pour creuser une mare, juste une bonne dose de courage et pas mal d'eau (pas pour la mare, pour boire).

Louer une mini-pelle aurait rendu la tâche bien plus facile et rapide mais le coût nous a clairement dissuadé. C'est donc à la pelle et à la bêche que nous avons attaqué le travail.

L'étape la plus difficile a été de décaisser les vingt premiers centimètres. En effet, l'herbe était si bien implantée que le sol était totalement constellé de rhizomes.


Ce genre là...
 Une fois ce calvaire terminé, la suite est plus facile. Il s'agit de créer des paliers de 20cm jusqu'à atteindre 80cm et terminer par une "fosse" descendant à plus d'un mètre qui devra rester toujours hors-gel.

Afin d'obtenir un aspect le plus naturel possible, nous avons essayé d'éviter les formes géométriques et de ne pas faire des paliers trop concentriques.

Trouver de la documentation sur le net pour créer une mare n'est franchement pas compliqué. Voilà les sites que nous avons retenus :

- Jardinature (mention spéciale pour les affiches)
- Terre vivante (des infos techniques claires)

dimanche 8 février 2015

Le terrain

Nous n'avons pas acheté un morceau de champ de bataille mais simplement un morceau de champ. Pas de gros travaux en perspective, ce qui nous convenait très bien vu notre manque d'expérience et de compétences.

Le fait d'être entouré de prés et d'avoir un des côtés bordé par une haie sauvage fourmillante de vie a provoqué notre coup de cœur.





dimanche 1 février 2015

Au commencement...

Nous sommes une famille comme il y en a de plus en plus : moitié citadins, moitié campagnards.

Il nous semblait impossible de vivre sans au moins un bout de jardin pour y voir courir nos enfants mais nous n'étions pas non plus prêts à renoncer totalement au confort de la ville.

Du coup, nous avons décidé de poser nos valises à la campagne mais pas trop; dans un petit village pas trop éloigné d'une grande ville, dans un lotissement à taille humaine avec un terrain correct.

L'histoire aurait pu s'arrêter là...

Mais Emilie a grandit à la campagne, la vraie, et elle était un peu nostalgique de cette ambiance. Elle rêvait non pas d'une ferme mais tout de même d'une part de cette image d'Epinal.
Quant à moi, j'ai grandi dans une famille ou la lutte contre le gaspillage et le développement durable avaient du sens sans toutefois être une obsession. Du coup, l'idée de produire un peu soi-même me trottait dans la tête.

Nous voilà donc avec 1000m² rien qu'à nous, pas vraiment de budget, aucune connaissance, quelques contraintes de voisinage et l'envie de faire un peu comme à la ferme.

Ce blog est le récit de nos idées et projets.